Cette participation intervient au titre du plan d’actions en faveur du canal des Deux Mers signé en juillet 2009 entre l’Etat, Voies navigables de France et la région Midi-Pyrénées. Cette enveloppe va participer au plan de rénovation lancé par la mairie de Ramonville Saint-Agne, désignée depuis 2011 par VNF gestionnaire du port pour une durée de 30 ans.
Le projet de rénovation concerne un budget global de 1,5 million d’euros, financé à hauteur :
- de 57 % (880 000 euros) par la mairie de Ramonville Saint-Agne,
- de 21 % par le conseil régional Midi-Pyrénées
- et 22 % par le Feder (339 000 euros).
Développer le tourisme fluvial – La modernisation et la rénovation des installations portuaires concernent à la fois les locaux techniques et les services aux usagers.
La première étape de la rénovation du port de plaisance, qui se déroule cette année entre mai et septembre, prévoit, entre autres, la réfection des trottoirs autour des darses, la création de nouveaux pontons, un nouveau système d’alimentation en eau potable et électricité avec l’installation de bornes mixtes, ainsi que la création d’une station d’avitaillement en gasoil et d’une station de dépotage des eaux usées.
L’extension de la capitainerie et la création de nouveaux espaces aux usagers fera l’objet d’un second plan de travaux.
Le projet de rénovation de Port Sud s’inscrit dans une démarche globale du développement touristique le long du Canal du Midi, fréquenté en 2010 par 170 000 plaisanciers.
Il permet l’augmentation du nombre de places pour atteindre une capacité d’accueil de 90 places et la création de nouveaux services : un espace courrier, des bornes internet, une laverie automatique, un distributeur automatique de billets, un espace de locations de vélos…
La mairie prévoit également la création d’un Club House nautique avec espace de restauration.
6 millions pour les platanes victimes du chancre doré – Ce financement du conseil régional Midi-Pyrénées complète les 6 millions d’euros débloqués par la région dans le cadre du plan de sauvetage des platanes victimes du chancre coloré, qui bordent l’ouvrage d’art classé patrimoine mondial de l’Unesco.
L’Etat a évalué à 220 millions d’euros le coût de cette opération qu’il finance pour un tiers. Collectivités locales et mécènes se partagent également la facture.
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