Une manifestation nationale « pour la défense des 36.000 communes » et « la rupture avec l’Union européenne » aura lieu le 18 novembre à Paris, à l’appel du « Comité national pour la reconquête de la démocratie », a annoncé celui-ci dans un communiqué le 25 octobre.
Ce comité, qui affirme regrouper des élus de diverses tendances, des syndicalistes et des militants politiques – notamment des responsables du Parti des Travailleurs – dénonce notamment « l’asphyxie » des budgets communaux « par les transferts de charges résultant du désengagement de l’Etat ».
« Que va-t-il rester de nos 36.000 communes, des prérogatives de nos maires élus au suffrage universel? », s’interroge le comité dans un communiqué. Affirmant que ce sont « tous les budgets publics qui doivent aujourd’hui se soumettre aux restrictions dictées par (le traité) de Maastricht, il met en cause la « destruction des services publics ». Il cite notamment les maternités dont le nombre est passé de 1.369 à 649 en dix ans ou la privatisation d’EDF-GDF.
Demandant s’il « est conforme à la démocratie qu’il ne soit nullement tenu compte du vote non exprimé par la majorité du peuple lors du référendum du 29 mai 2005 », il se prononce pour « la rupture, maintenant, avec l’Union européenne ».
Le comité affirme enfin qu’à son initiative 375 maires se disent prêts à soutenir à faire un pas réel et concret » dans cette voie.
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