Le conseil général de Loir-et-Cher présidé par Maurice Leroy (UDF) vient d’adopter un budget de 323 millions d’euros en hausse de 16%. La réforme de la TP se traduira par une perte de 2 millions alors que les recettes de la fiscalité directe plafonneront à 98,5 millions d’euros (+1%) sans hausse des taux. Grâce à une légère hausse de l’emprunt (23 millions d’euros) ce budget préserve une forte capacité d’investissement (61,9 millions d’euros et +17,3 %).
Hors dépenses nouvelles liées à la décentralisation, les dépenses de fonctionnement progressent de 5,3 %. Le social (+5,2%) constitue le principal poste (130,8 millions) avec notamment un accroissement de 42% de la PMI en raison des nouvelles modalités de formation de 500 assistantes maternelles. L’enveloppe pour les personnes âgées (45,2 millions d’euros et +9%) traduit la montée en charge de l’Apa et la poursuite du conventionnement des établissements pour personnes âgées dépendantes. Pour les populations en difficulté et l’insertion par l’emploi, la hausse atteint 15% malgré la stabilité du nombre de bénéficiaires du RMI.
Ce budget accorde également une large place à l’éducation avec une enveloppe de 39 millions d’euros. Outre ses investissements dans les collèges et les transports scolaires le conseil général veut également devenir un « acteur majeur » cde l’enseignement supérieur. Le budget prend par ailleurs en compte le transfert des routes départementales et de 200 agents de la DDE, la prise en gestion de l’aérodrome de Blois, la politique de la ville et l’aide à l’innovation des entreprises avec la création du «Fonds loir-et-chérien d’aide à l’innovation et à la recherche (Flair)».
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