Le budget primitif 2007 du conseil général de l’Hérault, voté le 15 décembre, s’élève à 1.102 millions d’euros, en hausse de 8 % par rapport au budget 2006.
Ce budget est caractérisé par une évolution des dépenses de fonctionnement plus rapide que celle des recettes. Les premières progressent de 8,7 % (836 millions d’euros) tandis que les secondes n’augmentent que de 6,1 % (920 millions). L’exécutif départemental explique ce décalage par l’effet conjugué de la décentralisation et de la croissance démographique.
Au chapitre des recettes, la part de la fiscalité représente 520 millions d’euros (+ 5 %), les dotations de l’Etat 380 millions. Les taux d’imposition sont relevés uniformément de 3 %. L’épargne brute est en recul de 13 % (90 millions d’euros).
Les dépenses d’investissement s’élèvent à 265 millions d’euros. Elles seront financées par un recours accru à l’emprunt (115 millions d’euros, en hausse de 30 %).
Anticipant une aggravation de sa situation financière dans les années à venir (la charge nette de la décentralisation est chiffrée à 107 millions d’euros en 2008 et 128 millions d’euros en 2009), le département a décidé d’étaler une partie de ses dépenses en adoptant un plan pluriannuel d’investissement (2007-2010). Ce plan repose sur l’hypothèse d’une augmentation annuelle des taux d’imposition de 3 % et d’un accroissement de la dette.
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