Deux axes forts structurent le budget 2007 (654,5 millions d’euros) du conseil général des Pyrénées-Atlantiques : construire un projet de territoire pour les 20 ans à venir et développer « l’économie de la connaissance ». Pour y parvenir, la collectivité dope les investissements : ils augmentent de 23 millions d’euros (+16%) par rapport à 2006, soit une enveloppe globale de 173 millions d’euros – autofinancés à 72% – consacrée à hauteur de 51,9% aux infrastructures, 11, 5% à l’aménagement-environnement, 9,9% à l’enseignement, 8,9% au développement économique, 6,9% aux services généraux, 6,4% à la culture et au sport, 3,7% à l’action sociale, 0,6% aux transports, 0,2% à la sécurité.
« En 2001, nous étions à 113 millions d’euros », rappelle Jean-Jacques Lasserre, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques qui se félicite de la bonne santé financière du département propice à l’investissement. La capacité de désendettement du département est aujourd’hui de 1,1, un score jugé « très satisfaisant » par la chambre régionale des comptes. En 1995, 3,8 années d’épargne brute étaient nécessaires pour désendetter totalement la collectivité… Aujourd’hui la dette est stabilisée à 137 millions d’euros (contre 246 millions d’euros en 2001).
Le budget 2007 apparaît toutefois « en tension » : les dépenses de fonctionnement sont en hausse de + 9% à 429 millions d’euros, tandis que les recettes de fonctionnement passent à 532 millions d’euros en hausse de 5,4%. Un déséquilibre inhérent aux transferts de l’Etat (RMI, APA…). L’épargne brute reste stable à 102 millions, le recours à l’emprunt augmente de + 18% à 47 millions d’euros.
Pour autant, la fiscalité des entreprises et des ménages ne dépassera pas l’inflation. Sur les 18 départements de la zone Grand Sud Ouest, les Pyrénées-Atlantiques disposent des taux les plus faibles en matière de taxe professionnelle (8,46%), foncier bâti (8,52%) et non bâti (19,07%), taxe d’habitation (7,43%).
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