Jacques Chirac a plaidé le 6 janvier lors de ses voeux en Corrèze, pour le « maintien et le développement des services publics sur tout le territoire ».
Le chef de l’Etat a souhaité que l’Etat favorise « le développement de cette nouvelle ruralité ».
« Pour s’imposer, notre pays doit faire résolument le choix de l’innovation, de la recherche et du développement industriel. Dans ce nouveau monde, nos territoires sont un atout considérable », en période de « fin de l’exode vers les villes » et de « développement d’une nouvelle économie à la fois traditionnelle et résolument moderne dans nos territoires », a jugé Jacques Chirac.
Le président PS de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy a quant à lui vivement critiqué dans un communiqué ces propos considérant qu’ils étaient « diamétralement opposés à la politique que mène le gouvernement de Jacques Chirac ».
« Aménagement du territoire, ruralité, agriculture, tourisme sont les plus sacrifiés dans la prochaine contractualisation entre les régions et l’Etat qui pour les 7 ans qui viennent s’engage à hauteur de 50 % au mieux des crédits qui avaient été inscrits pour les six dernières années », a indiqué Martin Malvy.
« Le président de la République fait des déclarations diamétralement opposées à la politique que mène son gouvernement », a déclaré Martin Malvy.
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