Nicolas Sarkozy a affirmé sur RTL le 21 février que, s’il était élu, il ferait « revenir le nombre de fonctionnaires au niveau de 1992, quand François Mitterrand était président de la République et où personne ne disait que la France était sous-administrée ».
Le nombre de fonctionnaires « est extrêmement préoccupant » et « ce n’est pas ceux qui proposent d’augmenter toujours plus » ce nombre « qui les paieront mieux », a affirmé le candidat UMP à l’élection présidentielle.
« Depuis 1980, la France a augmenté d’un million le nombre d’emplois publics. Je veux profiter des 450.000 départs à la retraite dans la fonction publique, dont 300.000 dans la fonction d’Etat, d’ici à 2012 », a-t-il expliqué.
Il a fait valoir que « l’informatisation et la décentralisation sont passées par là ».
Il a cité l’exemple de la douane, qui, « avec 20.000 fonctionnaires, se trouve au même niveau d’effectifs qu’en 1980, alors qu’entre-temps, on a supprimé les frontières dans l’Union européenne ».
Autres exemples : alors que « l’Etat a décentralisé aux régions la formation professionnelle, le nombre de fonctionnaires de l’Etat qui s’occupent de la formation professionnelle a été multiplié par quatre ».
Ségolène Royal, la candidate socialiste à la présidentielle, « dit – et elle a raison – qu’il faut réduire la dette de la France. Or 45% du budget de la France, c’est les salaires de la fonction publique et les retraites. Si on ne pose pas la question des effectifs et de leur diminution, on ne peut pas réduire l’endettement », a-t-il conclu.
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