Dans un courrier du 21 février adressé aux candidates et candidats à l’élection présidentielle, l’Association des régions de France (ARF) recense les différentes questions «que se posent l’ensemble des présidents de conseils régionaux quant à l’avenir de la décentralisation», d’après Alain Rousset, président de l’ARF. L’ARF interroge notamment les candidats sur la «réforme des finances locales» qui pourrait être fondée, selon l’association, notamment sur le renforcement la responsabilité et l’autonomie fiscale des collectivités, sur l’instauration d’une vraie corrélation entre compétences et recettes fiscales et sur la possibilité offerte aux collectivités d’instaurer une taxe additionnelle à des impôts nationaux».
Concernant l’Europe, l’ARF demande aux candidats s’ils sont favorables à la régionalisation de la gestion des fonds européens. La décentralisation aux conseils régionaux des compétences liées au logement des jeunes ; la création d’un «véritable» statut de l’élu local ; l’unification des fonctions publiques, fondées sur la notion de métiers ; la manière dont sera développé le droit à l’expérimentation des collectivités territoriales, etc., sont autant de sujets abordés dans le courrier de l’ARF.
«Il ne faut pas se méprendre sur les intentions des régions», tempère cependant Alain Rousset. «Notre appel à une nouvelle décentralisation n’est pas le procès des communes ou des départements. Au contraire, nous partageons avec eux les mêmes ambitions, la même envie d’agir au plus près des préoccupations de nos concitoyens, donnant du sens et de l’efficacité à une nouvelle action publique», souligne ce dernier dans ce courrier.
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