Les 200 maires ou élus du monde entier réunis durant deux jours à Paris dans le cadre de l’association CGLU (Cités et gouvernements locaux unis) partagent « totalement la prise de conscience sur le réchauffement climatique », a indiqué le 16 mars le maire de Paris Bertrand Delanoë.
« Nous demandons aux gouvernements de respecter le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. Ceux qui ne le respectent pas sont coupables », a déclaré le maire (PS) de Paris, en présence notamment de Paco Moncayo, maire de Quito (Equateur) et co-président de CGLU, créée en mai 2004.
En marge de la réunion, Gérald Tremblay, maire de Montréal (Canada), a expliqué que « 400 maires américains vont à contresens du gouvernement américain qui n’a pas signé le protocole de Kyoto ». « Il faut juste de la volonté politique. Il y a obligation d’agir dans les plus brefs délais. A nous de tracer la voie », a-t-il dit, soulignant qu’à Montréal, « depuis deux ans le nombre de jours de brouillard dû à la pollution est passé de 37 à 64 par an. »
Nicky Gavron, maire-adjointe de Londres, a souligné en marge de la réunion, que « depuis la mise en place du péage, pour les automobiles à Londres en 2003, il y a eu une réduction de 19% de CO2 », le principal gaz à effet de serre.
Le gouvernement travailliste britannique vient de rendre public un plan de lutte contre le réchauffement climatique fixant des objectifs quantifiés de réduction de gaz à effet de serre. Selon Nicky Gavron, il n’y a pas de raison de ne pas obtenir une réduction de 60% d’ici à 2050.
Selon un récent rapport de Nicholas Stern, ancien chef-économiste à la Banque mondiale, 22 des 55 plus grandes villes du monde sont gravement menacées par une montée des eaux.
Environnement
Prise de conscience collective d’élus du monde entier de la nécessité à agir contre le réchauffement climatique
Publié le 16/03/2007 • dans : France
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