Le réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau ferroviaire français, a entamé le 19 mars les travaux d’augmentation de capacité de la ligne Cannes – Nice, qui devrait permettre à terme de diminuer la circulation automobile entre ces deux villes, fortement congestionnée durant la saison estivale.
Christian Estrosi, ministre délégué à l’Aménagement du territoire, également président du conseil général des Alpes-Maritimes et Michel Vauzelle, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ont assisté à la pose de la première pierre, à Cagnes-sur-Mer.
La construction d’une troisième ligne ferroviaire entre Cannes et Nice se fera en deux temps. Une première étape entre Antibes et Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), au coût de 150 millions d’euros environ, études comprises, devrait s’achever après 2010.
Une seconde section commencera dans la foulée et permettra d’augmenter la capacité ferroviaire entre Cagnes-sur-Mer et Nice. Le coût de la deuxième section est évalué à plusieurs centaines de millions d’euros, largement plus que prévu initialement, a indiqué un expert de la région.
L’objectif est d’obtenir, à l’horizon 2015, « une vraie desserte cadencée » entre Nice et Cannes, avec des trains omnibus, des trains semi-directs et des trains grandes lignes et TGV, à des horaires réguliers.
« L’objectif est d’essayer de faire en sorte que le taux d’usage du train soit beaucoup plus consistant qu’actuellement », indique l’expert de la région, qui a requis l’anonymat. Le taux d’usage des transports collectifs est actuellement de 10 à 12%. L’objectif est de parvenir à 30%, selon cet expert.
Thèmes abordés