Les propositions formulées lors de la 1ère réunion du bureau de l’association des ports locaux de la Manche (APLM) le 28 mars, à Rouen apportent une contribution au «Livre vert» qui précise les politiques maritimes européennes proposées par la Commission européenne, signale l’APLM dans un communiqué du 30 mars.
D’ici la fin juin, ces propositions seront intégrées à celles du réseau Arc Manche*, pour leur donner plus de force, précise l’APLM. .
Parmi ses propositions, l’APLM souhaite faire ressortir l’importance du réseau des ports locaux, en particulier leur rôle en matière de cabotage.
«D’autres points ont fait l’objet de débats», souligne l’APLM évoquant notamment la question des relations et des coopérations éventuelles entre ports ; la notion de système portuaire à l’échelle de bassins ou de façades maritimes, alliées à la complémentarité des ports ; la prise en compte des problèmes particuliers des ports régionaux et locaux, notamment réglementaires (l’adaptation, en tenant compte de la taille des ports, des réglementations touchant à l’environnement et à la sécurité).
Une étude de faisabilité d’une « bourse d’affrètement de la Manche », sorte de base de données communes accessibles à tous les ports secondaires des deux côtés de la Manche, actuellement menée par le conseil général des Côtes-d’Armor a par ailleurs été proposée.
Avant l’été, le comité de pilotage de la Fédération des ports régionaux et locaux de la Manche se réunira pour évoquer les problématiques communes aux ports couverts par les associations des deux côtés de la Manche, et les ports de Jersey, Guernesey et Oostende.
*L’Arc Manche est un réseau souple de régions françaises et de collectivités locales britanniques bordant la Manche
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