Dans son rapport d’activité devant le congrès des maires, ce 20 novembre, André Laignel a bien salué « un changement de ton » depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée marqué par « des mots essentiels » comme « dialogue » et confiance ».
Cependant, le secrétaire général de l’AMF, appelé à devenir 1er vice-président à l’issue du rendez-vous de la Porte de Versailles, a multiplié les réserves sur le volet financier de l’action gouvernementale. « Comment être plus utile à la Nation ? Est-ce en resserrant le garrot mis en place ces cinq dernières années qui étouffe nos finances, bride nos initiatives ? », s’est-il interrogé, fidèle à ses interventions, lors des précédents congrès.
Pouvoir d’achat des communes – « A cette question décisive », le gouvernement, selon André Laignel, « doit répondre rapidement et clairement. Et l’ancien ministre de mettre en garde contre les effets du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté le 6 novembre par Jean-Marc Ayrault.
« Ce serait une grave erreur que le choc de compétitivité pour les entreprises ait pour conséquence une austérité de choc pour les collectivités territoriales » a-t-il averti, s’inquiétant pour le « pouvoir d’achat » des communes.
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