Tout en promettant d’aider la Martinique et la Guadeloupe à effacer toute trace de la catastrophe, le gouvernement évalue à environ 500 millions d’euros les dégâts causés, le 17 août, par le cyclone Dean, dans ces départements d’outre-mer.
Une première enveloppe de 225.000 euros, « au titre des secours d’extrême urgence », a été débloquée « pour répondre aux besoins essentiels des personnes sinistrées », lors du passage du cyclone le 17 août, a annoncé le porte-parole de l’Elysée, David Martinon.
Elle « serait complétée en fonction des besoins recensés par les préfets », a précisé le porte-parole à l’issue d’une réunion à l’Elysée sur ce sujet avec les élus des deux départements d’outre-mer.
Sur ces 500 millions d’euros, «185 millions pourraient être pris en charge par les assurances après les déclarations d’état de catastrophe naturelle », a affirmé Christian Estrosi, à l’issue de cette réunion.
Selon le porte-parole de l’Elysée, une enveloppe de 5 millions d’euros est également prévue pour les entreprises commerciales et artisanales sinistrées.
Il a également précisé que «la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est engagée pour permettre de faire jouer rapidement les contrats d’assurance ». « La commission interministérielle se réunira le 20 septembre pour examiner les dossiers transmis par les communes».
Les plantations de bananes ayant été quasiment toutes détruites à La Martinique, « des contacts avec la Commission européenne ont été pris pour obtenir le versement anticipé des aides européennes prévues dans la nouvelle organisation communautaire de marché », selon l’Elysée.
Michèle Alliot-Marie a été chargée de préparer le dossier pour Bruxelles.
Pour Claude Lise, président (DVG) du conseil général du même département, le plus touché des deux, le président et son gouvernement,ont fait « des déclarations fortes. Il reste à voir comment cela va se traduire sur le terrain », a-t-il ajouté.
Thèmes abordés