Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

[opinion] eau

Autre regard sur les DSP d’eau potable

Publié le 01/08/2012 • Par La Rédaction • dans : France, Opinions

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Luc Chaperon

Luc Chaperon

DGS d’Olivet

J’ai toujours été convaincu que la ville d’Olivet pouvait tirer une renommée internationale de sa qualité de vie et de la performance de ses services publics. L’arrêt du CE « commune d’Olivet », très commenté ces dernières années, est venu confirmer cette conviction avec maintenant la certitude que la notoriété de la ville sera forte chez les étudiants en droit public.

Si les experts et les politiques se sont vite emparés d’une nouvelle ouverture des possibles actée par cette jurisprudence, la seule et sempiternelle question reste celle du territorial : « Comment mettre en œuvre, ou plutôt démerder, cette complexité ? »

En continuant de produire avec les juristes une sécurisation des procédures et avec les élus une offre de services publics de qualité au moindre coût, notre devoir initial pourrait être celui de proposer une réflexion de sagesse et notre droit à l’enthousiasme de proposer des pratiques vertueuses.

Pour le manageur, la dĂ©lĂ©gation est une mĂ©thode d’organisation qui consiste pour un responsable Ă  confier Ă  un collaborateur prĂ©venu et d’accord, la rĂ©alisation d’objectifs Ă©laborĂ©s en commun, en lui laissant une autonomie rĂ©elle au niveau des moyens et mĂ©thodes Ă  l’intĂ©rieur d’un cadre dĂ©fini, en l’assistant dans les difficultĂ©s rencontrĂ©es, et en faisant le point au niveau des rĂ©sultats dans le cadre de procĂ©dures de contrĂ´le dont les modalitĂ©s et la frĂ©quence sont dĂ©finies avec lui Ă  l’avance.

« Vaches Ă  lait » – Cette longue dĂ©finition nous permet d’entrevoir la difficultĂ© d’assurer une bonne dĂ©lĂ©gation et d’accepter notre part de responsabilitĂ©s quant Ă  ĂŞtre parfois devenu les « vaches Ă  lait » d’entreprises en recherche de toujours plus de rentabilitĂ©.
Elle invite surtout à un partenariat, à une assistance réciproque que les collectivités et leurs délégataires n’ont pas toujours su faire vivre ces dernières décennies.

C’est certainement cette absence de collaboration qui fait prendre des raccourcis hâtifs aux pourfendeurs du privĂ© pour expliquer que l’eau « bien commun de l’humanitĂ© » ne peut ĂŞtre gĂ©rĂ© que par une rĂ©gie publique.
C’est tout autant le dĂ©faut de mise au point rĂ©gulière qui aboutit aujourd’hui Ă  des mĂ©canismes dĂ©sĂ©quilibrĂ©s, vĂ©ritables rentes de situations.

RĂ©munĂ©rer justement les savoir-faire et services – Doit-on pour autant jeter le bĂ©bĂ© (les entreprises) avec l’eau (trop trouble) du bain ? Non, si nous sommes capables de prĂ©ciser un cadre de confiance favorisant le bon niveau d’engagement de chacun des protagonistes. Les collectivitĂ©s, seules autoritĂ©s organisatrices, auraient ainsi parfois Ă  assumer une meilleure cohĂ©rence territoriale ou des tarifs plus Ă©levĂ©s permettant un meilleur entretien patrimonial.
Les entreprises auront toujours à assurer la transparence de leur gestion et l’amélioration continue du service rendu. Bien qu’accroître les profils d’actionnaires ne soit jamais une finalité de l’action publique, rémunérer justement les savoir-faire et services de nos prestataires n’est pas antinomique de l’intérêt général.

Dans ses conclusions, le rapporteur public résumait ainsi la question posée au conseil d’Etat : comment concilier le respect des principes de mutabilité du service public, de liberté contractuelle, de sécurité juridique, de libre administration des collectivités locales et les principes de la commande publique ?
Au-delĂ  d’un constat ou non de caducitĂ© de contrat en 2015, les collectivitĂ©s et leurs dĂ©lĂ©gataires doivent alors poser un renouvellement de leurs relations.

Principe de mutabilitĂ© ou d’adaptabilitĂ© – Par le principe de mutabilitĂ© ou d’adaptabilitĂ©, c’est-Ă -dire une nĂ©cessaire Ă©volution du service portĂ©e par l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral, l’administration peut faire peser sur ses partenaires des contraintes assez lourdes.
La réciproque n’est pas vraie et l’on peut regretter que dans quelques lieux, l’expertise des délégataires ait parfois remplacé la liberté de gestion et de décisions des élus locaux.

La collectivitĂ© doit toujours garder son pouvoir de direction, de contrĂ´le voire de sanctions vis-Ă -vis de ses cocontractants. Pour exercer ce pouvoir, il est indispensable que chaque exploitation soit portĂ©e par une sociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e et que l’économie du service se reflète rĂ©ellement dans sa comptabilitĂ©.
Ce n’est pas encore systématiquement le cas et de manière plus générique, au « rendez-vous des bonnes volontés », une révision des règles de comptabilité sociale de ces groupes pourrait être envisagée.
La transparence des coûts et des prix, bien qu’elle ne relève pas d’un grand principe de droit public, consacre une relation de confiance.

Approche clairvoyante – La libre administration des collectivitĂ©s locales va particulièrement s’exercer lors du choix du mode de gestion : gestion en directe ou gestion dĂ©lĂ©guĂ©e.
Chaque hypothèse a ses avantages et ses inconvénients et plus que d’afficher des certitudes dogmatiques, une approche clairvoyante examinera notamment la ressource et son environnement, les conditions d’achats (possibilité de mutualisation ou non), la politique voulue de financement des investissements et l’organisation sociale locale. Le prix de l’eau ne sera que le corollaire de cette étude et puisque « l’eau paye l’eau », l’usager acceptera certainement de payer au juste prix un service de qualité et pérenne.

Si le choix se porte sur la délégation, il est nécessaire de prévoir l’intéressement de la collectivité sur le résultat de l’excédent brut d’exploitation. Par ailleurs, un partage avec l’exploitant et la population d’indicateurs pertinents enrichira la communication classique sur les données obligatoires.

S’accorder tous sur l’excellence des services apportĂ©s – La performance – Ă©tymologiquement l’accomplissement, l’achèvement, la plĂ©nitude – de l’action publique prend son sens quand tous s’accordent sur l’excellence des services apportĂ©s.
Dans le domaine de l’eau, le dynamisme des groupes français doit aider les collectivités à viser cette excellence et éviter l’écueil d’une réussite limitée à l’argent et au pouvoir.

Notre parti pris n’est pas d’enseigner une leçon mais d’espérer que la pratique vertueuse de la délégation apporte aux usagers le service public le plus juste en toute confiance.

Cet article est en relation avec le dossier

1 Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Autre regard sur les DSP d’eau potable

Votre e-mail ne sera pas publié

Rémy PETIOT

02/08/2012 08h35

Je ne vois pas en quoi le fait de nommer une ville dans un arrĂŞt du CE apporterait une renommĂ©e Ă  celle-ci.. sur quoi ? en quoi ? ArrĂŞtons de croire que le bien-vivre dans une commune serait le fruit de sa « notoriĂ©tĂ© ». Le bien vivre s’apprĂ©cie sur une gestion intelligente des deniers publics alliĂ©e Ă  une bonne adĂ©quation des services aux besoins et capacitĂ© financière des citoyens.

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement