La présentation du compte administratif de la ville lors du conseil municipal d’Orléans fin juin 2012 a nourri une opposition déjà ancienne sur la gestion du CCAS.
Cagnotte de plus de 2 millions d’euros – La gauche dénonce en effet la constitution d’une « cagnotte » de plus de 2 millions d’euros (1,3 million d’excédents en 2010 et 1,04 million en 2011). « L’action sociale n’a pas vocation à faire des bénéfices », explique Corinne Leveleux-Texeira l’opposante socialiste qui soupçonne les responsables du CCAS de surévaluer les dépenses lors de l’élaboration du budget.
« Pas du tout, répond Alexandrine Leclerc, adjointe chargée de l’action sociale (Alliance centriste). Ces excédents sont les fruits d’une gestion saine et d’économies de gestion. Je préfère réaliser des excédents plutôt que de présenter la sébile en cours d’année à l’adjoint aux finances ».
Ainsi, le budget 2011 (16,2 millions, dont 10 de frais de personnel) a été réalisé à 98 %, dégageant une « marge » de 2 %.
La contraction des frais généraux, des économies réalisées grâce à un groupement de commandes avec la ville et l’agglo expliquent aussi ce surplus tout comme des recettes supplémentaires dans le secteur petite enfance.
Le CCAS a en effet adopté le quotient familial de la caisse d’allocations familiales, dégageant des recettes nouvelles, tandis que l’utilisation d’un nouveau logiciel a optimisé le fonctionnement des crèches avec un taux d’occupation supérieur.
Réinjectés dans l’investissement – Face à la demande de l’élue socialiste de « geler tous les tarifs pratiqués par le CCAS », Alexandrine Leclerc oppose un refus net : « Nous avons déjà gelé des tarifs et augmenté des aides sociales. Cet excédent va être réinjecté dans l’investissement pour restructurer une crèche et un restaurant pour personnes en difficulté » pour un total supérieur à deux millions d’euros.
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