En dépit d’un Plan climat précurseur lancé en 2005, réunissant une soixantaine de partenaires engagés (communes, bailleurs, entreprises…), les émissions de polluants (particules fines et dioxyde d’azote) ne diminuent pas assez vite dans l’agglomération.
Niveau au-dessus des normes pour 11 200 habitants – Entre 2005 et 2008(1), le dioxyde d’azote a baissé de – 26 % , mais ce résultat repose surtout sur le secteur industriel. Quant aux particules fines, elles n’ont diminué que de – 1 % seulement.
Par ailleurs, la Métro sait dorénavant que, si aucune mesure n’est prise, ce sont 11 200 habitants à Grenoble (près des grands axes circulants) qui baigneront toujours, en 2015, dans un air chargé de polluants impactant la santé, et dont le niveau est au-dessus des normes européennes.
Alors, comment la nouvelle « fiche d’engagement » (validée en septembre prochain) intègre-t-elle la problématique de l’air ? Primo : en exhortant dorénavant les partenaires à la « sobriété énergétique» et à l’« efficacité énergétique » à tous les niveaux.
Secondo : la « préservation de la qualité de l’air » est désormais associée à celle de produire et/ou d’utiliser des « énergies renouvelables ». Est visée en particulier : la combustion du bois qui présente le fâcheux inconvénient d’émettre du dioxyde d’azote.
Pour tout aménagement – Tertio, selon cette fiche d’engagement réactualisée : tout aménagement ou projet d’insertion de nouveau bâtiment devra désormais tenir compte de la qualité de l’air.
En d’autre mots – au titre de la prévention – Grenoble, signataire du Plan climat, ne pourra plus densifier certaines zones d’habitat, comme elle le fait actuellement.
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Notes
Note 01 La Métro n’a pas encore récupéré toutes les données (de la région notamment) pour consolider les résultats des années ultérieures. Retour au texte