Le conseil général de la Seine-Saint-Denis a décidé de présenter sa candidature pour tester le Revenu de Solidarité Active (RSA) sur une partie de son territoire jugé dynamique en termes d’emplois, à savoir Aulnay-sous-Bois, Blanc-Mesnil, Clichy-sous-Bois, Livry-Gargan, Montfermeil, Sevran.
Ces communes, situées entre les aéroports du Bourget et de Roissy-CDG, représentent 8020 allocataires du RMI, dont 689 en activités. Mais le comité départemental d’insertion et le comité de liaison pour l’emploi émettent des réserves sur le dispositif et « soulignent les reculs du projet gouvernemental par rapport au projet de 2005 ».
Le conseil général conditionne donc l’expérimentation à plusieurs points : le financement effectif par l’Etat de 50% du coût réel du dispositif, et le financement de 50% de toutes les formations d’allocataires du RMI nécessaires à leur recrutement dans le cadre des chartes pour l’emploi. Sept chartes ont en effet été signées – avec la SNCF, Veolia, RATP, la Chambre syndicale des travaux publics et privés, la Fédération française du Bâtiment, Accor, Colas Ile-de-France – qui ont permis « le recrutement de plus de 1000 séquano-dionysiens dont des allocataires du RMI et des jeunes de moins de 26 ans », précise le conseil général.
Social
Ile-de-France. La Seine-Saint-Denis pose ses conditions pour expérimenter le RSA
Publié le 25/10/2007 • dans : Régions
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