La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé la mise en place d’un groupe de travail sur les machines à voter et une décision « avant la fin de l’année » sur la poursuite de leur utilisation, dans une réponse écrite à la question du sénateur (PS) Roland Courteau, qui l’a rendue publique le 13 novembre.
Dans sa réponse, Michèle Alliot-Marie affirme « être consciente des critiques dont ces machines ont pu faire l’objet » et annonce qu' »au vu des difficultés rencontrées et afin de renforcer la confiance des citoyens, dans les nouvelles technologies, elle va réunir prochainement un groupe de travail constitué des représentants de l’administration, des collectivités locales et de la société civile ».
Elle précise à Roland Courteau « qu’avant la fin de l’année, ce groupe de travail se prononcera sur la poursuite de l’utilisation des machines à voter » et qu’elle fera pour sa part « toutes propositions utiles quant à une éventuelle refonte du règlement technique et quant à d’éventuelles modifications du code électoral ».
Utilisées pour la première fois cette année dans un scrutin présidentiel, les machines à voter s’étaient retrouvées sur la sellette après le premier tour, pour avoir aggravé les retards dans le déroulement du vote et soulevé les critiques d’élus et d’électeurs.
Dans une étude de législation comparée publiée le mois dernier et portant sur neuf pays européens, les services du Sénat avaient conclu que « de façon générale, le vote électronique ne paraît pas répondre aux espoirs qu’il a nourris ».
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