D’ici à deux ans, 60.000 caméras de vidéosurveillance seront installées sur la voie publique, au lieu de 20.000 aujourd’hui. La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie l’a annoncé par la voix du préfet de la région Alsace, Jean-Marc Rebiere, lors des 2es assises nationales de la vidéosurveillance à Strasbourg.
A Paris, précise-t-elle dans le message lu par le préfet, 1.000 caméras seront ajoutées sur la voie publique grâce au « plan 1.000 » et la RATP va porter son parc à 6.500 unités.
La police aura accès à ces caméras ainsi qu’aux 150 du secteur privé implantées dans des lieux parisiens « particulièrement stratégiques », de même qu’aux 35 nouvelles caméras installées dans la gare du Nord.
Environ 1 million d’euros sera versé à la fin de cette semaine à 21 communes ayant des installations ou des projets de vidéosurveillance «bien avancés», selon la ministre.
Michèle Alliot-Marie estime que la vidéosurveillance est « essentielle pour la protection des Français ».