La région Ile-de-France prévoit un budget en hausse de 7% en 2008, qui le porterait à environ 4,3 milliards d’euros sans augmenter la fiscalité, dans les orientations budgétaires qui seront présentées le 16 novembre par sa vice-présidente Marie-Pierre de la Gontrie (PS).
Selon le rapport du conseil régional, les dépenses d’investissement devraient progresser d’environs 90 millions d’euros par rapport à 2007 et s’établir à 1,65 milliard d’euros. La hausse concernerait principalement les lycées, le logement, la recherche et la culture.
La région va maintenir une dotation élevée en matière d’autorisations de programme (1,9 milliard d’euros), faisant un effort particulier en matière de transports (+ 100 millions d’euros), pour pouvoir lancer des chantiers. L’accent sera mis sur les transports en commun de banlieue à banlieue.
Une enveloppe de l’ordre de 500 millions d’euros est prévue pour la deuxième annuité du contrat de projet Etat-région 2007-2013 (5,5 milliards d’euros), « dans un contexte marqué par des tensions sur le niveau d’engagement de l’Etat ».
Pour débloquer certains projets cofinancés par la région et l’Etat, où ce dernier tarde à se décider, la région envisage de s’engager sans attendre la décision de l’Etat.
Les dépenses liées à la décentralisation (transports, lycées, formations sanitaires et sociales, formation professionnelle) représenteraient près d’un milliard d’euros, dont 190 millions non compensés par l’Etat.
Malgré la baisse de la consommation de carburant, qui réduit les recettes de taxe pétrolière, les taux de la fiscalité resteraient inchangés. Le rendement des impôts augmenterait de 60 millions.
La région devrait emprunter une centaine de millions d’euros de plus, soit environ 670 millions d’euros.
Elle bénéficierait aussi de la part de l’Etat d’une compensation supplémentaire de 133 millions pour les TOS (techniciens, ouvriers et de service) de l’Education nationale.
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