Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et Maurice Leroy, président du conseil général de Loir-et-Cher ont signé le 26 novembre la convention de lancement du revenu de solidarité active (RSA). Cette expérimentation sur trois ans porte sur des cantons urbains de Blois et d’autres péri-urbains et ruraux correspondant aux territoires de 2 unités de prévention et d’action sociale. Sur les 2.600 bénéficiaires du RMI dans le département, le conseil généram considère qu’environ 350 personnes pourraient entreprendre une activité salariée ou augmenter leur temps de travail entre le 15 novembre 2007 et décembre 2008.
«J’ai voulu expérimenter le RSA, explique le président du conseil général, car dans une période où les Français sont de plus en plus inquiets pour le pouvoir d’achat, il est inconcevable que pour 10 euros gagnés en plus, les Rmistes en perdent 20 à cause de la suppression de certains avantages». Le département ne semble pourtant pas être défavorisé, puisque le taux de bénéficiaires de RMI (3,2%) est inférieur de 1 point au taux national (4,2%) et de plus de 2 points au taux régional (5,8%). Une batterie d’indicateurs a été mise au point pour évaluer finement le dispositif au terme de l’expérimentation. Les résultats des cantons expérimentaux seront notamment comparés à ceux d’autres espaces du département non retenus pour le RSA.