Ces éléments rassurent le président du conseil régional d’Alsace, Philippe Richert. Selon lui, le processus menant à l’organisation d’un référendum régional à l’automne s’est dégagé.
C’est d’autant plus vrai que le groupe de travail devant définir les contours de la future collectivité unique va entamer ses travaux en avril, avec la participation des agglomérations, jusqu’alors écartées du dossier.
Les dossiers qui restent à résoudre sont considérables, car la création d’un mode de gouvernance nouveau entre les services dépendant des conseils généraux et du conseil régional sont à inventer entièrement.
Relations département/métropole – Par ailleurs, la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) a engagé une réflexion à propos d’un éventuel statut de métropole : « Nous allons rencontrer très rapidement le président du conseil général du Bas-Rhin afin de préciser quelles pourraient être les relations entre le département et une éventuelle métropole », a indiqué le 19 mars Jacques Bigot, président de la CUS.
L’agglomération strasbourgeoise représente près de la moitié du département du Bas-Rhin, et un éventuel statut métropolitain aurait des conséquences importantes en matière de routes, transports, d’action sociale, etc.
Le groupe de travail devant mener à la collectivité unique « devra donc réfléchir à l’ensemble de ces paramètres et surtout, engendrer l’adhésion de la population alsacienne », selon l’entourage du président de la région Alsace.
Parmi les sujets à traiter, l’échelon intermédiaire entre la collectivité unique et le territoire. Métropole, pôle métropolitain, Scot, pays, communauté de communes, regroupement de plusieurs strates, le débat est loin d’être tranché.
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