Le 5 février, l’Association des petites villes de France (APVF) a exprimé à Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, sa crainte que la politique régionale et ses instruments ne soient uniquement concentrés vers les objectifs de la stratégie de Lisbonne (compétitivité et recherche). Et ce, «au détriment des objectifs de cohésion territoriale et d’atténuation des disparités régionales», ajoute l’APVF.
Les élus des petites villes ont à cet égard manifesté leur inquiétude quant aux conséquences de la disparition des zonages pour l’attribution des fonds européens.
Ils ont rappelé leur souhait du parvenir à l’élaboration d’une directive-cadre en matière de services d’intérêt général, seule façon d’assurer aux collectivités locales une véritable sécurité juridique dans la mise en place des politiques locales ainsi que le principe de libre administration des collectivités locales.
Dans sa réponse, le ministre, tout en ne cachant pas les difficultés à faire prévaloir la position française au sein des institutions communautaires, a assuré que la présidence française permettrait de ne pas refermer le dossier et a incité les associations d’élus à être très vigilantes sur cette question et à rester mobilisées pour une bonne implication des collectivités territoriales dans la préparation de la présidence française.
Pour en savoir plus
Télécharger dossier réalisé par Euractiv sur les collectivités territoriales et le traité de Lisbonne
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