Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Accès au logement

Les femmes victimes de violences conjugales sont-elles prioritaires pour l’attribution d’un logement social ?

Publié le 21/02/2012 • Par Delphine Gerbeau • dans : Réponses ministérielles

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

L’article 19 de la loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spĂ©cifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants a modifiĂ© les articles 4 et 5 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant Ă  la mise en Ĺ“uvre du droit au logement.

Le I dispose que « des conventions sont Ă©galement passĂ©es avec les bailleurs de logements pour rĂ©server dans chaque dĂ©partement un nombre suffisant de logements, rĂ©partis gĂ©ographiquement, Ă  destination des personnes victimes de violences, protĂ©gĂ©es ou ayant Ă©tĂ© protĂ©gĂ©es par l’ordonnance de protection prĂ©vue aux articles 515-9 et suivants du Code civil ».

Le II dispose que le plan dĂ©partemental d’action pour le logement des personnes dĂ©favorisĂ©es (PDALPD) « prend Ă©galement en compte les besoins des personnes victimes de violences au sein de leur couple ou au sein de leur famille, menacĂ©es de mariage forcĂ© ou contraintes de quitter leur logement après des menaces de violences ou des violences subies effectivement. Le prĂ©sent alinĂ©a s’applique aussi au conjoint victime lorsque celui-ci est propriĂ©taire de son logement ».

La mise en Ĺ“uvre de ces dispositions a fait l’objet d’un Ă©tat des lieux par le comitĂ© de suivi des mesures du plan « violences » rĂ©uni Ă  l’issue de la rĂ©union plĂ©nière de la Commission nationale contre les violences envers les femmes le 12 juillet 2011, notamment dans le cadre de l’action 20 « Inciter localement Ă  la signature de conventions entre l’Etat et les bailleurs ».

Il est apparu qu’il peut ĂŞtre admis que ces conventions existent dĂ©jĂ  « de fait » car elles correspondent aux outils prĂ©vus par le Code de la construction et de l’habitation, tels que le PDALPD et les accords collectifs d’attribution passĂ©s entre le prĂ©fet et les bailleurs qui sont largement mis en Ĺ“uvre sur le terrain.

Suite Ă  la rĂ©union du comitĂ© de suivi du plan « violences », une enquĂŞte spĂ©cifique a confirmĂ© que la mobilisation constante des PDALPD permet de satisfaire Ă  l’objectif de l’article 19 de la loi du 9 juillet 2010.

Par ailleurs, la connaissance des besoins en logement des femmes victimes de violence sera amĂ©liorĂ©e grâce Ă  la rĂ©forme de l’enregistrement des demandes de logement social.
En effet, sur le formulaire rempli par les demandeurs peut ĂŞtre cochĂ© le motif « violences familiales » (parmi d’autres).

A partir de mars 2012, le ministère en charge du Logement sera en capacité de quantifier les demandeurs ayant déclaré ce motif et le nombre de demandeurs ayant été relogés qui ont déclaré ce motif.

1 Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Les femmes victimes de violences conjugales sont-elles prioritaires pour l’attribution d’un logement social ?

Votre e-mail ne sera pas publié

Pad

24/02/2012 12h15

Le titre de cet article est discriminatoire ; le texte de cet article ne sait comment se positionner sous cet aspect. Monsieur Roland Courteau, votre question est choquante telle qu’elle est formulée et aurait dû être sanctionnée.

Une bonne fois pour toute, pourquoi les hommes ne seraient-ils pas victimes de violence ? Les textes officiels semblent beaucoup plus « anonymes » : effectivement, les termes de « victimes de violence », de « violences familiales », … ne présage pas du sexe de la personne qui les subit.

Y a-t-il une Commission nationale contre les violences envers les hommes ? Ne devrait-elle pas s’intituler tout simplement « Commission nationale contre les violences envers les personnes physiques » ?

Je suis homme et ai reçu un coup de couteau au sein de mon couple : comment dois-je me positionner ? Suis-je laissé pour compte ? En tous les cas, lorsque j’ai déposé plainte, elle a été classée sans suite : aurais-je fait désordre dans les statistiques ? Que dire aussi d’un homme qui s’est retrouvé avec une fourchette plantée dans la main ?

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement