Lorsqu’en 2023, la ville de Tournefeuille (Haute-Garonne, 29 750 hab.) renouvelle ses marchés publics de restauration, l’idée d’adosser à son cahier des charges quelques critères de bien-être animal s’impose d’elle-même. D’abord parce que l’arsenal législatif l’y invite (lois « Egalim » et « climat et résilience »). Ensuite, car l’élevage intensif et les conditions d’abattage sont sans cesse décriés par l’opinion publique. Enfin, parce que vétérinaire dans le civil, l’élu Alain Paul fait vite le lien entre deux des délégations qu’on lui a confiées : la restauration scolaire et le bien-être animal.
Difficile de s’y retrouver parmi les engagements des fournisseurs. Pour faire les bons choix, c’est d’abord le système D. « Nous avons pris des renseignements à droite, à gauch ...
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