Sur les 18 espèces d’amphibiens (grenouilles, tritons, salamandres…) que dénombre la Bretagne, dix sont menacées de disparition. Les causes de cette hécatombe sont multiples : fragmentation des milieux (routes), destruction du bocage, urbanisation, imperméabilisation, drainage agricole, pesticides (entraînant la disparition d’insectes), changement climatique (printemps sec), etc. C’est pourquoi la région mène un programme de restauration des zones humides, et notamment de création des mares, un milieu particulièrement propice à la reproduction des amphibiens.
Des mares sans prédateur, sanctuaires pour les têtards
Ces mares ne doivent pas être confondues avec les étangs, qui ont été massivement créés par les communes à des fins de loisirs et qui, aujourd’hui, posent de nombreux problèmes ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article est en relation avec le dossier
Cet article fait partie du Dossier
Zones humides : vers une réhabilitation sur le long cours
1 / 8
article suivantSommaire du dossier
- Biodiversité : le pari gagnant de la Bretagne pour sauver les grenouilles
- Zones humides : une clé pour agir aussi sur le climat et l’agriculture
- Zones humides : définition et obligations
- Vers une intégration des zones humides dans l’aménagement urbain
- Une deuxième vie pour les zones humides
- La prairie humide, un incontournable pour la restauration de la biodiversité
- Pari réussi pour la restauration d’une zone humide dans un contexte urbain
- La renaissance du fleuve Rhône, un atout pour les territoires
Thèmes abordés
Régions
