Majoritairement composées de mamans solos, les familles monoparentales existent depuis toujours, et leur nombre s’accroît avec les évolutions sociétales. Cependant, la prise de conscience de leur précarité est récente. Pour le maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli, elle remonte à la crise des « gilets jaunes », lorsqu’a émergé, sur les ronds-points, la figure de la mère seule, pauvre et fragilisée. « Après la crise sanitaire et les émeutes de 2023, nous avons décidé de créer un statut de parent solo pour venir en aide à ce public particulièrement exposé aux difficultés économiques et sociales », témoigne l’édile.
À Ris-Orangis, on dénombre 1 707 familles monoparentales, dont 82 % sont sous la responsabilité des mères. Les parents solos représentent ici 31 % des 5 536 familles, contre 25 % au niveau national, et, parmi elles, 33 % vivent sous le seuil de pauvreté, 9 % étant en situation de grande pauvreté.
Voté le 22 mai 2024, le statut de parent solo comporte 21 mesures regroupées en six domaines – l’accès aux droits et à la santé, à un logement adapté, à l’emploi, aux modes de garde ; la mobilité et le droit au répit.
Places en crèche
« Nous nous sommes appuyés sur ...
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