En quoi le fonctionnement du CNG diffère-t-il de ce qui existe dans le versant territorial ?
Le CNG gère la carrière des trois corps de directeurs de la fonction publique hospitalière (directeurs d’hôpital, d’établissement sanitaire, social ou médicosocial, et des soins), et celle des praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires. Les premiers sont 5 177, les seconds 63 800. L’hospitalière est, certes, la plus petite des fonctions publiques, mais ces effectifs induisent une gestion administrative lourde et de précision. Celle-ci passe, notamment, par l’organisation des concours, alors que l’Inet n’assume pas cette mission pour son versant.
Autre différence : la gestion de ces carrières est centralisée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de centres régionaux comme dans le versant territorial. C’est important, parce que cela signifie que nous assumons également un rôle de direction des ressources humaines directe pour les corps de direction, et de deuxième niveau pour les praticiens bénéficiant des services d’une direction des affaires médicales en proximité, dans leur établissement.
Nous publions par ailleurs les offres de postes et, pour ceux de chef d’établissement, nous réceptionnons les candidatures, établissons une présélection puis, au terme du process de recrutement par les agences régionales de santé avec avis des présidents de conseil de surveillance, le CNG nomme. Nous traitons aussi des situations individuelles complexes, ainsi que le disciplinaire pour l’ensemble des corps de praticiens et de direction.
Ce modèle mériterait-il d’être dupliqué ou étendu aux autres versants de la fonction publique ?
Je ne pense pas que cela apporterait grand-chose. Les modalités de gestion sont structurées en fonction des effectifs. Par ailleurs, les spécificités des fonctions ...
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Gazette des Communes