A côté de la stratégie nationale de mobilisation et de soutien aux aidants 2023-2027, qui fait peu parler d’elle, les communes et les intercos s’engagent progressivement pour accompagner leurs habitants qui s’occupent et soutiennent un proche malade, en situation de dépendance ou de handicap. Comme le souligne Simon de Gardelle, directeur de l’AFA, le nombre d’aidants va se multiplier au même rythme – élevé – que celui du vieillissement de la population. « Ce qui se dessine, remarque Christelle Lardeux-Coiffard, première adjointe au maire d’Angers, chargée des solidarités, c’est une augmentation de la population de plus de 65 ans qui n’a pas envie d’intégrer, plus tard, une structure d’accueil. A domicile, leurs besoins spécifiques seront assurés et assumés par leur entourage, les proches aidants. »
Et pour éviter l’entrée en structure de ces personnes après un épuisement de leurs aidants, mais aussi limiter les risques de maltraitance, Angers (lire ci-dessous), comme d’autres communes, a imaginé des relais de proximité pour les soutenir et faire en sorte que « les habitants continuent de bien vieillir » dans la ville. De fait, ce sont plutôt de grosses villes ou des structures intercommunales qui mettent en place ce type de politique, observe le directeur de l’AFA (lire ci-dessous).
recueil des besoins
C’est le cas de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines (12 communes, 230 000 hab.). « Nous avons instauré, en 2017, un groupe de travail dédié à l’aide aux aidants. Il réunit des représentants des communes chargés des questions sociales et de santé, des responsables de dispositifs sociaux et médicosociaux et des représentants d’aidants, explique Anne Baekelandt, responsable de l’Institut de promotion de la santé de l’interco. »
Elle ajoute : « Nous nous sommes intéressés ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
Thèmes abordés