Les associations culturelles et sportives ont tant alerté les députés de leurs circonscriptions sur les conséquences de la réduction des emplois aidés que la commission des affaires culturelles et de l’éducation s’est saisi du sujet. Marie-Georges Buffet, députée de la Seine-Saint-Denis (Gauche démocrate et républicaine), et Pierre-Alain Raphan, député de l’Essonne (LREM), ont été désignés co-rapporteurs le 24 janvier dernier.
Premières victimes : les associations de taille moyenne
La communication des deux députés, présentée le 3 avril, distingue les plus grosses associations – finalement peu impactées -, et les plus petites – non concernées parce qu’elles n’embauchent pas -, des associations de taille moyenne. Ce sont elles qui pâtissent le plus de la transformation des emplois aidés en contrat Parcours Emploi Compétences (PEC).
Ce nouveau dispositif n’est pas adapté à leurs moyens, notamment en raison des conditions exigées pour la formation des salariés embauchés en emploi aidé et de la réduction, quasiment de moitié, de la participation financière de l’Etat.
Fragilisation des zones rurales ou en difficulté
Les associations culturelles « sont parmi les plus touchées par les suppressions de postes ». Nombre d’entre elles ont fermé leurs portes en 2017, assure la communication. En cause, des « projets culturels au niveau des territoires [qui] ne tenaient que par la combinaison de très faibles rémunérations et des aides de l’État ».
Ces disparitions fragilisent des territoires déjà éloignés de la culture.
Plusieurs députés ont d’ailleurs relayé l’inquiétude des co-rapporteurs quant à l’impact sur
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Références
- Mission flash sur la réduction des emplois aidés dans les associations culturelles et sportives
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