La mission confiée par la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, à l’académicien Erik Orsenna a pris son rythme de croisière avec une première série de déplacements en région. Si la question des horaires d’ouverture y occupe une place centrale, il s’agit, plus largement, d’aider à porter les ambitions de la bibliothèque du XXIème siècle.
1 – Sur quoi débouchera la mission « Orsenna » ?
L’écrivain doit remettre ses « conclusions » à la ministre de la Culture en décembre, à l’issue de son tour de France des bibliothèques (à ce stade, le mot de « rapport » n’est pas prononcé, ni écrit dans la lettre de mission).
Force est de constater que le sujet de l’évolution des bibliothèques, en général, et celle de leurs horaires d’ouverture, en particulier, font déjà l’objet d’une abondante littérature, tant ministérielle qu’académique et associative.
Ce dont Erik Orsenna a convenu lors d’une rencontre en marge des débats organisés Paris le 21 septembre. Il a précisé que sa mission aborderait aussi de nouveaux sujets, comme la lecture en prison ou « donner plus de poids aux associations ». Plus globalement, il s’agira d’étudier comment les bibliothèques peuvent « ouvrir plus et ouvrir mieux » (1).
Par ailleurs, Erik Orsenna compte mettre au jour les bonnes pratiques déjà à l’œuvre sur le terrain et qu’il estime méconnues. Il a donc évoqué la volonté de constituer un « répertoire » des initiatives. « Les grandes villes n’ont pas le monopole de l’inventivité, a souligné l’ambassadeur de la lecture publique. Sait-on que seulement 37% des villes de plus de 100 000 habitants ont une bibliothèque ouverte le dimanche ? »
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