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Etat civil

Projet de loi J21 : l’AssemblĂ©e nationale adopte dĂ©finitivement le texte

Publié le 13/10/2016 • Par Gabriel Zignani • dans : Actu juridique, France

Assemblée Nationale
Phovoir
L'Assemblée nationale a adopté définitivement, le 12 octobre dernier, lors d'un ultime vote, le projet de loi de modernisation de la justice du XXIe siècle. De nombreuses dispositions de ce texte concernent les collectivités, et notamment les communes.

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Ca y est. L’AssemblĂ©e a votĂ© hier, en dernière lecture, le projet de loi de modernisation de la justice du XXIe siècle. MalgrĂ© les modifications apportĂ©es au texte par le SĂ©nat la semaine passĂ©e, l’AssemblĂ©e nationale est revenue Ă  la dernière version du texte, ayant le dernier mot. Le texte est donc dĂ©finitif. Un texte adoptĂ© par la majoritĂ© socialiste, malgrĂ© le rejet des RĂ©publicains, l’UDI s’est abstenue. L’objectif gĂ©nĂ©ral de cette loi est d’amĂ©liorer le service public de la justice. Et Jean-Jacques Urvoas, garde de Sceaux, a saluĂ© « l’adoption de ce texte fondateur de rĂ©formes structurelles qui s’imposeront pour renforcer le rĂ´le de service public de la justice. »Â Petit tour des dispositions qui touchent les collectivitĂ©s.

Du nouveau pour les officiers d’état civil

Le texte ayant pour objectif de désengorger les tribunaux, il prévoit entre autres de transférer certaines de leurs compétences aux mairies.

Transfert du Pacs aux mairies

L’une des mesures les plus spectaculaires, c’est certainement le transfert de la conclusion du Pacs aux mairies. Désormais, les personnes souhaitant conclure un pacte civil de solidarité (Pacs) en feront la déclaration conjointe devant l’officier de l’état civil de la commune dans laquelle elles fixent leur résidence commune. En cas d’empêchement grave à la fixation de celle-ci, cette procédure se déroulera devant l’officier de l’état civil de la commune où se trouve la résidence de l’une des parties. L’officier d’état civil aura donc pour rôle d’enregistrer la déclaration et de procéder aux formalités de publicité.

Une mesure qui ne plait pas Ă  droite. Xavier Breton estime ainsi que  « dans le contexte actuel des finances locales, une telle disposition n’est pas acceptable et son coĂ»t risque de ne pas ĂŞtre nĂ©gligeable pour certaines communes. L’on sait en effet que le nombre cumulĂ© de dĂ©clarations de dissolution de PACS Ă©quivaut Ă  celui des cĂ©lĂ©brations de mariages : mesurons l’impact que cela aura sur les services des mairies ! »

La conservation des actes de l’Ă©tat civil en double exemplaire

Mais ce n’est pas tout. L’officier d’état civil, et donc différents personnels de mairie, voient plusieurs dispositions les toucher. Et tout d’abord, le texte pose que « les actes de l’état civil sont établis sur papier et sont inscrits, dans chaque commune, sur un ou plusieurs registres tenus en double exemplaire. »

Le traitement automatisé de ces actes de l’état civil est d’ailleurs encouragé. Mais attention, les communes mettant en œuvre des traitements automatisés des données de l’état civil devront en assurer les conditions de sécurité et d’intégrité. Quoi qu’il en soit, les communes dont ces traitements satisferont à des conditions et à des caractéristiques techniques fixées par décret seront dispensées de l’obligation d’établir un second exemplaire des actes de l’état civil.

Il est à noter que les officiers de l’état civil des communes seront désormais dispensés de l’envoi d’avis de mention au greffe. Mais le procureur de la République territorialement compétent pourra à tout moment vérifier l’état des registres.

L’âge de la copie intĂ©grale de l’acte de naissance remise lors du mariage

Le texte modifie l’article 70 du code civil. DĂ©sormais, chacun des futurs Ă©poux remet Ă  l’officier de l’état civil qui doit cĂ©lĂ©brer le mariage l’extrait avec indication de la filiation de son acte de naissance, qui ne doit pas dater de plus de trois mois s’il a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par un officier de l’état civil français.

Toutefois, l’officier de l’état civil peut, après en avoir préalablement informé le futur époux, demander la vérification des données à caractère personnel contenues dans les actes de l’état civil auprès du dépositaire de l’acte de naissance du futur époux. Ce dernier est alors dispensé de la production de son extrait d’acte de naissance.

La publicité des actes

Le texte insère dans le code civil les dispositions suivantes : « la publicitĂ© des actes de l’état civil est assurĂ©e par la dĂ©livrance des copies intĂ©grales ou d’extraits faite par les officiers de l’état civil. Le contenu et les conditions de dĂ©livrance des copies intĂ©grales et des extraits sont fixĂ©s par dĂ©cret en Conseil d’État. »

De plus, la procédure de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les actes de l’état civil peut être mise en œuvre aux fins de suppléer à la délivrance des copies intégrales et des extraits, dans les conditions fixées par décret en Conseil d’État. Lorsque la procédure de vérification peut être mise en œuvre par voie dématérialisée, notamment par les notaires, elle se substitue à toute autre forme de délivrance de copie intégrale ou d’extrait mentionnée aux articles précédents. La procédure de vérification par voie dématérialisée est obligatoirement mise en œuvre par les communes sur le territoire desquelles est située ou a été établie une maternité.

Enfin, la publicité des actes de l’état civil est également assurée par le livret de famille, dont le contenu, les règles de mise à jour et les conditions de délivrance et de sécurisation sont fixés par décret en Conseil d’État. Son modèle est défini par arrêté.

Le changement de prénom

La bientĂ´t loi pose que « toute personne peut demander Ă  l’officier de l’état civil Ă  changer de prĂ©nom. La demande est remise Ă  l’officier de l’état civil du lieu de rĂ©sidence ou du lieu oĂą l’acte de naissance a Ă©tĂ© dressĂ©. S’il s’agit d’un mineur ou d’un majeur en tutelle, la demande est remise par son reprĂ©sentant lĂ©gal. L’adjonction, la suppression ou la modification de l’ordre des prĂ©noms peut Ă©galement ĂŞtre demandĂ©e.

Si l’enfant est âgé de plus de treize ans, son consentement personnel est requis. Et la décision de changement de prénom est inscrite sur le registre de l’état civil.

Le changement de nom

Les décisions de changement de nom en mairie sont aussi impactés. Ainsi, les décisions de changement de prénoms et de nom régulièrement acquises à l’étranger sont portées en marge des actes de l’état civil sur instructions du procureur de la République.

Autre exemple : le changement de nom est autorisé par l’officier de l’état civil, qui le consigne dans le registre de naissance en cours. En cas de difficultés, l’officier de l’état civil saisit le procureur de la République, qui peut s’opposer à la demande. En ce cas, l’intéressé en est avisé.

Les autres nouveautés pour les municipalités

Une seconde salle pour les mariages

Une disposition de ce texte autorise la cĂ©lĂ©bration des mariages de manière pĂ©renne dans tout bâtiment communal situĂ© sur le territoire de la commune autre que la maison commune. Ainsi, « le maire peut, sauf opposition du procureur de la RĂ©publique, affecter Ă  la cĂ©lĂ©bration de mariages tout bâtiment communal, autre que celui de la maison commune, situĂ© sur le territoire de la commune. »

Sanctions en cas de changement irrégulier d’usage d’un local

Pour les communes de plus de 200 000 habitants, le changement d’usage des locaux destinés à l’habitation est soumis à autorisation préalable. Les personnes enfreignant cette règle seront désormais sanctionnées d’une amende civile, dont le montant ne pourra excéder 50 000 euros par local irrégulièrement transformé. Cette amende sera prononcée par le président du tribunal de grande instance, statuant en la forme des référés, sur requête du maire de la commune dans laquelle est situé le local irrégulièrement transformé. Le produit de l’amende sera intégralement versé à la commune dans laquelle est situé ce local.

De plus, le président du tribunal pourra ordonner le retour à l’usage d’habitation du local transformé sans autorisation, dans un délai qu’il fixera. Le produit des astreintes sera lui aussi versé à la commune concernée.

Les autres mesures concernant les collectivités

Le contentieux des collectivitĂ©s sera impactĂ©. Les dispositions n’ont pas bougĂ© durant cette ultime lecture au parlement, et nous vous renvoyons donc vers l’article Ă©crit plus tĂ´t dans l’annĂ©e : Projet de loi J21 : des changements Ă  venir dans le contentieux des collectivitĂ©s.

Les conditions de versement des prestations d’aides sociales Ă  l’enfance, Ă  la charge du dĂ©partement, sont Ă©galement impactĂ©es, mais Ă  la marge.

Enfin, le code de la route est modifié. Une liste des infractions sera fixée par décret en Conseil d’État concernant certaines amendes. De plus, des amendes forfaitaires seront mises en place pour certaines infractions.

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