A la fois « dimension de la qualité urbaine, condition du bien-vivre ensemble et levier du marketing territorial dans la compétition entre villes mondiales », la sécurité des personnes et des biens doit absolument devenir une préoccupation de la métropole du Grand Paris, estiment la sociologue Virginie Malochet et le politiste Tanguy Le Goff.
Dans une « note rapide » de quatre pages publiée le 21 octobre dernier pour l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF), ils reviennent utilement sur ce partenariat État-collectivités-privé avant de dessiner quelques perspectives pour gérer les questions de sécurité dans le paysage institutionnel de demain.
Un partenariat élargi
Dans le système de coproduction de la sécurité qui prévaut aujourd’hui, donc, la préfecture de police de Paris joue un rôle déterminant. Déjà prééminente dans la capitale – étant donné la limitation des pouvoirs de police municipale intra-muros, au grand dam d’Anne Hidalgo –, cette émanation de l’Etat central a récemment élargi son assise aux trois départements de la petite couronne. Les maires de banlieues n’en sont pas moins actifs. « En petite couronne, les trois-quarts des communes disposent d’une police municipale et près de 80% d’un dispositif de vidéosurveillance de la voie ...
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- Note sur "le Grand Paris de la sécurité", par Virginie Malochet et Tanguy Le Goff (IAU-IDF)
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