A priori, il ne viendrait pas à l’idée d’une collectivité d’investir dans un équipement sans faire une évaluation précise de ses coûts et de son efficacité, une fois celui-ci mis en service.
L’enquête réalisée par la Caisse des dépôts, en partenariat avec l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), l’Association des communautés urbaines de France (Acuf) et l’Assemblée des communautés de France (ADCF), et présentée lors de la convention de cette dernière en octobre, montre pourtant qu’une majorité des communautés de plus de 10 000 habitants ayant répondu au questionnaire, n’ont pas mis en place de dispositif d’évaluation de leur politique d’investissement. En particulier, plus de 50 % des répondants ne mesurent ni les économies permises par le nouvel équipement ni son impact économique.
« J’ai du mal à croire que les élus se lancent dans l’investissement d’un équipement pour le seul plaisir d’une poignée d’individus, sans évaluer le coût réel », s’exclame Claire ...
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Cet article fait partie du Dossier
Investissements : faire mieux avec moins
Sommaire du dossier
- Des « prêts d’urgence » pour soutenir l’investissement des collectivités
- Bloc communal : investir c’est choisir ?
- Le nouveau paradigme de l’investissement public local
- Imaginatifs, les territoires s’adaptent pour continuer à investir
- « Il faut maintenir l’investissement public en s’endettant »
- Décrochage inédit dans le financement de l’investissement
- L’insuffisante évaluation des investissements locaux
- Montélimar agglomération raisonne en coûts de revient
- Investissement : le bloc communal doit agir vite
- Baisse des dotations : faut-il passer à un service public low cost ?
Thèmes abordés