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Culture

Suspension sans préavis du fonds cinéma de Franche-Comté : la filière se mobilise

Publié le 31/01/2013 • Par Monique Clemens • dans : Régions

Pour des raisons de contraintes budgétaires, la région a voté en décembre 2012 l’arrêt de son aide à la production cinématographique. Les acteurs du secteur se mobilisent depuis, et notamment ce mercredi 30 janvier, pour le rétablissement de ce fonds.

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Une cinquantaine de réalisateurs, producteurs et techniciens du cinéma et de l’audiovisuel franc-comtois (parmi eux Jean-François Stévenin, Samuel Collardey, Jean-Philippe Macchioni, Dominique Garing ou encore Amor Hakkar) avaient répondu ce mercredi 30 janvier 2013 à l’appel à la mobilisation de l’Association des producteurs audiovisuels Rhin-Rhône (Aparr).

Le 14 décembre 2012, la région Franche-Comté avait en effet voté, sans concertation préalable des structures concernées, la suspension du fonds d’aide à la production cinématographique qu’elle avait été l’une des premières à mettre en place, en 1992.

« Manque d’effet levier » – Ce fonds, qui a aidĂ© 356 films en 20 ans, avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fortement diminuĂ© en 2010 avec l’arrĂŞt de l’aide aux longs mĂ©trages et la fin de la commission du film, passant d’environ 700 000 euros avant 2010 Ă  335 000 en 2012.
Mais cette fois, c’est la totalité de l’aide que la collectivité a décidé de suspendre, dans un contexte de difficultés financières.

La région invoque, dans son rapport du budget prévisionnel 2013, un outil « insuffisamment repéré par les professionnels » et un « manque d’effet levier ». « Nous avions des choix à faire, explique Marie-Guite Dufay, présidente de la région. Mais nous avons décidé de ne pas toucher aux aides au spectacle vivant, à la diffusion et à la numérisation des films. »

LancĂ©e par l’Aparr, une pĂ©tition pour le rĂ©tablissement de ce fonds circule sur Internet, qui avait dĂ©jĂ  recueilli plus de 2 000 signatures mercredi.

La région n’est pas restée sourde à la mobilisation : vendredi 1er février, une délégation doit être reçue par le cabinet de Marie-Guite Dufay. Les acteurs de la filière entendent défendre leur point de vue et demander une meilleure prise en compte de leurs spécificités.
En matière de cinéma, ils sont persuadés « de la nécessité d’une intelligence institutionnelle », avec un fonds d’aide qui serait « un élément majeur d’une politique générale ».

10 Ă  25 % du budget d’un film – Dans leurs prĂ©conisations figurent le rĂ©tablissement du fonds mais Ă©galement un accord de branche pour la formation et la sĂ©curisation des parcours, ainsi qu’une nouvelle structure d’accueil des tournages.

« Concernant les retombĂ©es, le conseil rĂ©gional est mal informĂ© : pour une subvention de 140 000 euros, dont la moitiĂ© du CNC, le tournage du film « Comme un lion », de Samuel Collardey, a occasionnĂ© 214 000 euros de dĂ©penses en Franche-ComtĂ©. C’est rentable », assure Catherine SimĂ©on, prĂ©sidente de l’Aparr, qui a reçu le soutien de Cyril Mennegun, rĂ©alisateur de « Louise Wimmer », tournĂ© en Franche-ComtĂ©, prix Louis Delluc et nominĂ© deux fois aux CĂ©sars.

« Et pour 100 000 euros d’aide, le tĂ©lĂ©film « Le repaire de la Vouivre » a gĂ©nĂ©rĂ© 524 000 euros de dĂ©penses locales en 2010. En termes d’audience, ces films ont rassemblĂ© respectivement 8 000 spectateurs franc-comtois en moins d’un mois et plus de 3 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur les deux premiers Ă©pisodes diffusĂ©s. »

Selon l’Aparr, l’aide d’une rĂ©gion reprĂ©sente 10 Ă  25 % du budget global d’un film. Avec la suppression de ce fonds, si elle Ă©tait confirmĂ©e, rĂ©alisateurs et producteurs vont devoir trouver d’autres financements ou rĂ©duire leurs budgets et les cachets des intervenants.
Ou encore se tourner vers d’autres régions.
L’association estime qu’une centaine de salariĂ©s techniciens et 12 sociĂ©tĂ©s pourraient ĂŞtre menacĂ©s par la mesure.

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