Pourquoi le Sénat a-t-il rejeté la réforme de la loi Paris-Lyon-Marseille (PLM) ?
Le texte est arrivé bien trop tard, à moins d’un an des municipales. Ce n’est pas une question de stratégie électorale mais de cohérence institutionnelle. Tous les groupes du Sénat, toutes tendances confondues, ont considéré qu’on ne peut pas réformer un mode de scrutin dans de telles conditions, alors que la période électorale va bientôt débuter.
C’est une réforme qui va coûter environ 15 millions d’euros pour sa mise en œuvre, sans compter le travail titanesque pour refaire les circulaires pendant l’été, mobiliser l’administration, gérer les comptes de campagne… Ce ne sera pas simple.
Faut-il selon vous, malgré tout, envisager une réforme de la loi PLM dans les prochaines années ?
Oui, on peut y ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Domaines juridiques