Sobre, écologique, accessible financièrement, mais aussi proche de la nature et souvent intégrée dans un lieu de vie collectif, la version moderne des « petites maisons dans la prairie », appelées « tiny houses », connaît un succès grandissant en milieu rural ou périurbain.
Importé tout droit des Etats-Unis, qui en comptabilisent un million, le concept – et le terme qui l’accompagne – gagne progressivement la France, qui en dénombre aujourd’hui autour de 3 000 (hors autoconstruction) selon le chiffre de l’Union française des constructeurs de tiny house (UFCTH), une organisation toute récente qui a pour ambition de structurer cette activité.
Démontables, sans fondations, transportables par traction en convoi exceptionnel et construits en bois avec des matériaux biosourcés, les modèles d’habitat léger réversible (le terme officiel) sont d’une grande diversité architecturale : yourte, maison nomade sur roues, en forme de pétale ou rappelant la lettre A…
D’inspiration minimaliste, leur agencement est très précis pour optimiser chaque espace. Elles mesurent au maximum 50 mètres carrés et disposent souvent d’une mezzanine accueillant un lit. L’empreinte carbone de ce type de logement est deux fois moins élevée que celle d’une maison classique. Et les volumes restreints favorisent des consommations énergétiques performantes.
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Gazette des Communes
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