Il reçoit au siège de son organisme, des locaux modestes au rez-de-chaussée d’un immeuble des années 80 du 7e arrondissement de Lyon. A mille lieues de l’adresse prestigieuse de l’Association des maires de France, située aussi dans le 7e arrondissement, mais à Paris, au cœur du pouvoir central. Posé en évidence sur une table, son livre « La démocratie du quotidien – raconter les territoires », paru en mars, dont l’ultime phrase résume l’esprit, à un an des élections municipales : « En 2026, et au-delà, engagez-vous ! »
Cédric Szabo, directeur général de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) depuis 2011, y rend hommage, en forme de déclaration d’amour, à ces élus « capables de renverser des montagnes », les « jardiniers de la République », selon l’expression de son président, Michel Fournier, précise-t-il. Ces maires, a-t-il quantifié, consacrent, en moyenne, 65 heures par semaine à leur mission. Des élus « invisibilisés » envers lesquels l’Etat témoigne d’une « considération minimale », déplore-t-il. A la ruralité plus généralement, qui représente pourtant 88 % du territoire et 33 % de la population.
Formé à gauche
Né en 1970 – un an avant la création de l’AMRF –, Cédric Szabo a passé son enfance en Ardèche, entre les villages de Viviers et de Malataverne (Drôme) et la petite ville du Teil, dont le maire, Olivier Peverelli (PS), est un « bon copain », une formule qui reviendra souvent dans la conversation.
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés