Pour construire son futur siège, la région Rhône-Alpes suit une procédure de « chantier propre » qui inclut la maîtrise des nuisances, le tri et la valorisation des déchets. Un chox qui s’inscrit dans la démarche de développement durable-haute qualité environnementale intégrée dans les marchés passés par la collectivité.
Pour le chantier de terrassement,
qui va durer jusqu’au 23 mai, l’évacuation des déblais s’effectue par la voie fluviale et non par la route. L’opération est facilitée par la situation du chantier, en bord de Saône. Ainsi, 120.000 tonnes de déblais seront acheminées chaque jour par deux ou trois barges transportant chacune environ 1.000 tonnes de déblais, soit l’équivalent de 200 à 300 semi-remorques.
La voie d’eau permettra d’éviter 500.000 kilomètres de circulation de poids lourds, d’économiser 170.000 litres de carburant et de diviser par 10 l’émission de gaz à effets de serre (132 tonnes de CO2, au lieu de 1.570 tonnes pour l’évacuation par camions).
Les déblais sont acheminés par bateaux dans deux usines à 20km et 30 km au nord de Lyon, où ils seront triés et recyclés.
Grâce à ces perspectives de valorisation des déblais, l’évacuation est facturée à la région 13 euros par m3, contre 15 euros pour un chantier classique.
En outre, la région qui souhaite favoriser la voie d’eau, a mis en place une formation de marinier.