La construction du centre commercial et de services Aéroville, qui devrait voir le jour en 2011, près de l’aéroport Roissy-Charles-de Gaulle, à cheval sur Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) et Roissy (Val-d’Oise), vient d’être autorisée par la commission départementale d’équipement commercial (CDEC) de Seine-Saint-Denis.
Porté par Unibail et ADP, sur un terrain de 10 hectares, ce projet dont le coût est estimé à 270 millions d’euros suscite depuis son annonce, voilà presque trois ans, une vive polémique. Les critiques des opposants, menés par le maire de Gonesse (PS), Jean-Pierre Blazy, portent notamment sur le risque de saturation des voies de communication et sur la proximité de Paris Nord II.
D’abord destiné aux 85.000 salariés de la plate-forme aéroportuaire et aux voyageurs, Aéroville rassemblera sur 50.000 m2 plus de 140 commerces, dont une grande surface de 5.000 m2, des services et des restaurants. Il devrait créer 2.600 emplois.
Reste que des recours peuvent être déposés par les opposants auprès de la Commission nationale d’équipement commercial (CNEC). Des recours auraient été déposés contre le plan local d’urbanisme de Tremblay.
Thèmes abordés