À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, ce samedi 22 mars, l’Institut Terram dévoile les résultats de son étude "Eau sous tension : les Français face aux défis hydriques de leurs territoires", réalisée avec Ipsos auprès de 5 000 Français. Dans un contexte de tensions croissantes sur la ressource en eau, Antoine Bristielle, directeur de l’ONG Project Tempo et de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès, analyse ces résultats dans un entretien à "La Gazette". Il met en lumière l’influence des événements climatiques extrêmes sur la perception du risque, la volonté des Français d’adapter leurs comportements et la reconnaissance du rôle clé des élus locaux dans la gestion de l’eau.
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L’étude de l’Institut Terram révèle que la perception de la crise de l’eau varie selon les territoires. Pourquoi ces disparités ?
Antoine Bristielle : Le facteur le plus déterminant est l’expérience d’un événement climatique extrême. Lorsqu’une commune subit une catastrophe liée à l’eau, ses habitants prennent pleinement conscience de l’enjeu. L’inquiétude est beaucoup plus marquée dans les zones régulièrement frappées par les sécheresses ou les inondations. Par exemple, c’est le cas dans le sud de la France, où les pénuries d’eau sont récurrentes. Par contre, ce qui m’a surpris, c’est l’ampleur du phénomène : une grande partie de la population a déjà été confrontée à une inondation, une sécheresse ou une pollution.
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Antoine Bristielle : « Les collectivités locales sont les acteurs les plus légitimes pour gérer l’eau »
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