La vie quotidienne à Mayotte est rythmée par un couvre-feu informel : sitôt le soleil couché, mieux vaut éviter de traîner seul dehors, ou alors gare à ses effets personnels ! Une situation d’autant plus valable depuis le passage de Chido, le cyclone ayant fortement endommagé le réseau électrique de l’île, dont certains secteurs restent plongés dans le noir une fois la nuit tombée.
« Nous faisons essentiellement face à une délinquance juvénile, avec des jeunes qui agissent parfois sous influence », résume M’Colo Mainty Dinouraine, premier adjoint au maire (LR) de la capitale Mamoudzou. Si l’insécurité concerne toute l’île, le secteur nord-est est l’un des plus touchés. « Koungou, il ne faut pas s’y aventurer après 16 heures, c’est trop risqué. Les barrages et les caillassages sur les ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
Cet article fait partie du Dossier
Mayotte, la vie d'après
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Sommaire du dossier
- À Mayotte, l’eau, un enjeu de survie pour les plus démunis
- Une rentrée scolaire en mode dégradé dans les établissements de Mayotte
- La pression foncière, un frein pour la construction de logements à Mayotte
- À Mayotte, une gestion des déchets encore balbutiante
- Mayotte en proie à une insécurité grandissante qui mine la vie sociale
Thèmes abordés