L’enthousiasme qui a embrasé le public lors des Jeux paralympiques de Paris a vécu. Des arrêts de bus temporaires accessibles à tous ont bien été aménagés dans la capitale, mais ils ont été démontés à la fin des épreuves. Et le souci d’inclusivité qui a prévalu pendant quinze jours s’est éteint comme un feu de paille. L’association APF France Handicap se désole. « La situation a un peu progressé depuis la première loi, celle de 1975, mais nous sommes très loin du résultat attendu. La loi de 2005 est partiellement respectée, c’est bien le problème », s’indigne Pascal Bureau, représentant de l’APF au sein de la délégation ministérielle à l’accessibilité (DMA) et du Conseil national consultatif des personnes handicapées.
Concernant les matériels roulants, le bilan partagé est celui d’une accessibilité quasi universelle. « En vingt ans, le matériel a été renouvelé ; les bus neufs ont tous un plancher bas ou une rampe d’accès depuis un certain temps. On peut considérer que tous les bus sont accessibles », estime Stéphanie Lopes d’Azevedo, directrice du département des affaires économiques et techniques et de la prospective à l’Union des transporteurs publics et ferroviaires (UTPF). Au-delà des bus, les rames de métro et de tramway sont le plus souvent au niveau des quais aujourd’hui.
Des défauts de fonctionnement
Un constat que modère APF France Handicap, qui dit n’avoir aucun moyen de vérifier les chiffres de l’UTPF et de la DMA. « Pour l’accessibilité du matériel, nous devons en effet frôler les 100 %, mais il reste encore quelques petites autorités organisatrices de ...
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Comment lever les freins à l’accessibilité
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- Comment lever les freins à l’accessibilité
- Les bonnes pratiques des autorités organisatrices de la mobilité
- Christiane Dupart (Fnaut) : « Nous sommes tous concernés par la loi de 2005 »
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