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[OPINION] Services publics

La crise, l’opportunité de repenser l’ouverture des services publics

Publié le 20/01/2025 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

Marina Lafay, adjointe à la maire de Strasbourg
Marina Lafay, adjointe à la maire de Strasbourg J. Dorkel / Ville et Eurométropole de Strasbourg
Dans une tribune, Marina Lafay, adjointe (DVG) à la maire de Strasbourg, estime nécessaire d'ouvrir les services publics à de nouveaux horaires et usages, mieux adaptés aux rythmes de vie d'aujourd'hui et à la polyvalence du bâti.

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Marina Lafay

Adjointe (DVG) à la maire de Strasbourg (291 700 hab.), présidente du réseau Tempo territorial (*)

Et si, via les politiques temporelles, on repensait l’ouverture des services publics par des solutions éprouvées et peu coûteuses ? Les changements de modes de vie ont un impact sur l’usage des services publics. Depuis vingt ans, des ­collectivités françaises se sont ainsi emparées des questions de temps avec des politiques dites « temporelles », à l’instar d’autres pays ­européens. Avec une ambition fondatrice : mieux ouvrir les services publics, en phase avec le rythme de vie réel des citoyens et sans discrimination.

Face à la crise budgétaire, des élus questionnent aujourd’hui le maintien ou l’amplitude horaire des services publics. Pour éviter la tentation de restreindre les services publics essentiels, il apparaît plus que jamais ­opportun de s’inspirer de l’expérience des ­politiques temporelles.

Les évolutions des rythmes et des lieux du travail, le télétravail, la semaine en quatre jours ou le coworking conduisent de plus en plus les architectes à revisiter l’usage classique des bâtiments. Les choix du quotidien, directement liés aux nouveaux modes de travail, évoluent également : pour se rendre à la bibliothèque, faire garder ses enfants, réaliser des démarches administratives, va-t-on privilégier le lieu de vie ou le lieu de travail ?

En adaptant les horaires et jours d’ouverture des services publics, les collectivités peuvent réaliser des gains non négligeables. Certains bâtiments à usage unique peuvent aussi avoir plusieurs fonctions selon les horaires, jours ou saisons. Exemples : une cour d’école ombragée qui est mise à disposition d’un quartier pendant l’été, des crèches qui peuvent louer aux familles une salle le week-end…

Le fait d’ouvrir ces lieux à de nouveaux horaires et de mixer les usages offre également aux populations l’opportunité de se côtoyer à proximité de leur domicile. Des métropoles comme Rennes ou Lille déploient ce multi-usage. Ne peut-on revoir également les lieux d’enseignement ? Y intégrer de nouveaux usages hors temps scolaire permettrait de mutualiser les coûts de gestion, tout en renforçant leur place symbolique. Un enjeu essentiel dans des territoires peu denses ou isolés, où se réduit l’accès aux services publics.

Bien sûr, ces changements ne sont pas simples et peuvent soulever des freins, le principal concernant les agents eux-mêmes. Pour éviter de mettre en opposition le temps subi des uns (les agents) au temps choisi des autres (les habitants), la clé repose sur une concertation méthodique avec l’ensemble des acteurs.

Saisissons maintenant cette occasion de penser le ­facteur temps dans nos politiques publiques, à l’aune de nos rythmes de vie et de la polyvalence du bâti. Nous répondrons ainsi, à la fois, aux enjeux de satisfaction des besoins ­élémentaires, dans une logique servicielle de proximité et de préservation des ressources monétaire et foncière.

(*) Tempo territorial est un réseau de collectivités qui a pour objet de sensibiliser les collectivités territoriales aux enjeux temporels et à la pertinence d’intégrer cette nouvelle politique publique transversale dans leurs actions.

 

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