Beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur les dérives du « tout-voiture ». Qu’apporte le vôtre, « Tout-voiture : on arrête tout et on réfléchit ! » ?
Je me penche sur l’« autobésité », qui recouvre plusieurs phénomènes : le nombre croissant de véhicules personnels (2,3 millions dans les années 50, 39 millions aujourd’hui), l’augmentation impressionnante des distances parcourues et la hausse du volume des automobiles neuves (les véhicules ont grossi de 50 % depuis les années 50).
J’ai commencé ce livre en 2021. La période présentait un terreau favorable à un changement radical des mobilités. En 2018, la crise des « gilets jaunes » a mis sur le devant de la scène le coût du carburant, mais aussi les longues distances domicile-travail. En 2019, la loi d’orientation des mobilités s’est penchée sur la mobilité durable, les voies réservées, l’ouverture des cars scolaires à tous les usagers… Enfin, les confinements sanitaires en 2020-2021 nous ont forcés à être sobres dans nos déplacements. On a compris qu’un kilomètre, c’est un quart d’heure de marche.
Vous pointez que la voiture pollue, coûte cher, favorise le surpoids… Pouvez-vous préciser votre propos ?
Pour revenir aux « gilets ...
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