La polémique sur le niveau de la dette publique a plus que jamais remis la question de l’efficience du secteur public sur le devant de la scène. « Efficience », « performance », ces termes trouvent plus facilement écho chez les élus territoriaux que celui de « rentabilité », qui, dans son acception la plus générale, recouvre pourtant la même réalité. « Au sens économique, la rentabilité, qui se calcule en fonction des profits engendrés par rapport aux capitaux engagés par un investisseur, n’a pas sa place au sein du service public. Celui-ci se définit en effet selon trois objectifs fondamentaux : assurer à chaque habitant un accès aux services essentiels, développer la solidarité sociale et entre territoires et s’inscrire dans le long terme et dans des missions que ne remplissent pas ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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Rentabilité du service public : la fin d'un tabou
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article suivantSommaire du dossier
- Finances locales : le service public doit-il être rentable ?
- La performance des actions locales mesurée par des outils plus fins
- Dépasser les seuls indicateurs financiers de performance
- Rentabilité des services publics : la fin d’un tabou
- Quand des collectivités sacrifient des services publics !
- Tarifications, investissements productifs : des solutions existent !
- « Investir dans un service public se décide aussi en fonction de critères financiers »
- Comment évaluer le coût de fonctionnement d’un équipement ?
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