Trop coûteux. Pas assez fréquentés. Tels sont les mots employés par les collectivités lorsqu’il leur est demandé de justifier leur décision de réduire, voire de fermer, un service public local. « Le terme de rentabilité n’est jamais utilisé pour un service public », explique Christophe Michelet, consultant au sein de Partenaires finances locales.
Selon lui, « le service public n’a pas vocation à être rentable au sens comptable ». Pour autant, le consultant avoue à demi-mot que les collectivités veulent de plus en plus « rationaliser leurs services publics locaux » en prenant en compte des critères financiers comme « le taux de fréquentation » ou « l’optimisation des coûts ».
Des termes comptables qui prennent progressivement plus de place dans le processus ...
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Gazette des Communes, Club Finances
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- Rentabilité des services publics : la fin d’un tabou
- Comment évaluer le coût de fonctionnement d’un équipement ?
- [Entretien croisé] La baisse des dotations : contrainte ou opportunité ?
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Rentabilité du service public : la fin d'un tabou
Sommaire du dossier
- Rentabilité des services publics : la fin d’un tabou
- Quand des collectivités sacrifient des services publics !
- Tarifications, investissements productifs : des solutions existent !
- « Investir dans un service public se décide aussi en fonction de critères financiers »
- Comment évaluer le coût de fonctionnement d’un équipement ?
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