Des achats publics mal connus qui conduisent les entreprises à peu répondre aux marchés, c’est le constat du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
Au conseil régional d’Auvergne – Rhône-Alpes, les difficultés se concentrent en particulier sur les territoires où la concurrence avec les marchés privés est forte, comme en Haute-Savoie, ou dans certains secteurs d’activité, par exemple, celui du bâtiment. Et le bilan est général.
Dans un rapport spécial publié en 2023, la Cour des comptes européenne a pointé, à l’échelle des 27 Etats membres, une augmentation de la proportion de procédures à soumissionnaire unique, passée de 23,5 %, en 2011, à 41,8 %, dix ans plus tard.
Des relations de partenariat à nouer
Les collectivités territoriales ont donc intérêt à repenser le mode de fonctionnement de leur commande publique afin de dynamiser la concurrence. « Développer sa capacité à rendre ses achats attractifs pour les entreprises et à retenir ses fournisseurs, c’est ce que j’appelle la “marque acheteur”, par analogie à la “marque employeur” », explique Sophie Lapisardi, associée et fondatrice du cabinet Lapisardi avocats. Or, il existe en la matière de vraies marges de progrès, selon celle qui pointe, dans les reproches souvent exprimés par les entreprises, une mauvaise définition des besoins, des documents trop complexes, des procédures trop chronophages et souvent jugées opaques.
Parmi les premières actions à mener, l’adoption d’une nouvelle culture des achats, basée sur du sourcing (procédure qui permet, en amont d’un marché, d’étudier ...
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