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Transport

LNPN, Serm, Fret SNCF… le ferroviaire public mérite mieux !

Publié le 28/10/2024 • Par Auteur associé • dans : France

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SOS Gares
Dans une tribune, Jean-Louis Dalibert, président du collectif citoyen SOS Gares, dénonce l’immobilisme, voire la marche arrière, des politiques en matière de développement et de modernisation des infrastructures ferroviaires.

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Jean-Louis Dalibert

Président de SOS Gares

C’en est fini de la « nouvelle donne » annoncée, en février 2023, par Elisabeth Borne, et de son plan de développement et de modernisation des infrastructures ferroviaires à 100 milliards d’euros qui l’accompagnait d’ici à 2040. Dans son discours de politique générale du 1er octobre, Michel Barnier, deuxième Premier ministre à lui succéder depuis, l’enterre bel et bien. Feu les préconisations contenues dans le rapport du conseil d’orientation des infrastructures (COI), qui avait, à l’époque, précédé cette annonce de Matignon. L’ambition de privilégier les transports collectifs du quotidien, notamment les projets de RER métropolitains, est supplantée par un « effort sur les courts ­trajets » et une volonté de « faire beaucoup avec peu ».

Comme pour les réels contributeurs financiers, autres que les usagers et les cheminots qui en connaissent déjà le prix à payer, le tout est pour le moins opaque et ne nous dit rien qui vaille. De là à y voir un retour à quai et la persistance du stationnement du rail français en dernière position du classement européen des investissements dans les infrastructures ­ferroviaires par habitant, il n’y a qu’un pas. De trop, pour nous, parmi ceux déjà perdus dans les salles du même nom de nos gares.

Du reste, cet immobilisme prévaut dans la dénonciation du projet de la ligne ­nouvelle Paris – Normandie (LNPN) de la part de ­Valérie Pécresse, présidente (LR) du conseil régional d’Ile-de-France, et de sa majorité. Ainsi, après avoir soutenu l’annonce du président ­Sarkozy, en juin 2009, d’une ligne à grande vitesse apte à la circulation de TGV, elle fait désormais marche arrière toute alors que ce projet, plus en phase avec le kilométrage à parcourir, a été remanié à la suite d’un débat public. Ce n’est ni sérieux ni responsable ! Encore moins lorsque ce revirement ne s’accompagne pas de propositions pour répondre aux attentes des usagers franciliens comme normands.

Au passage, quid du défi climatique et de la dépense publique d’ores et déjà engagée en millions d’euros dans le financement des deux ­premières phases des études préparatoires ? Dans ces conditions, quel ­crédit accorder aux propos du chef du gouvernement quant à la dette écologique et financière, les deux, à l’écouter, se faisant véritables épées de ­Damoclès ­au-dessus de nos têtes ?

Il en va de même du service express régional métropolitain (Serm) de Rouen. Rappelons que ce dernier, attendu par nos concitoyens et qui a l’assentiment de nombre de conseils municipaux dans et hors de cette agglomération, peut connaître de premières réalisations rapides, aux coûts maîtrisés.

« Nous avons besoin d’écoute, de respect et de dialogue. Les Français attendent de nous que nous regardions la réalité en face. La réalité de nos comptes publics. La réalité de l’impact de notre mode de vie sur l’environnement », dixit le Premier ministre. Qui complète ensuite par le proverbe africain cité dans « Terre des hommes », d’Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » Avant de préciser encore : « Il n’y a pas de fatalité tant qu’il n’y a pas de fatalisme. » Dont acte. A SOS Gares, nous ne sommes pas fatalistes !

 

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