« Eviter les atteintes à l’environnement ; les réduire dans le cas où elles n’ont pu être suffisamment évitées ; les compenser où elles n’ont pu être suffisamment évitées et réduites, et s’il reste un impact résiduel notable »… La séquence « ERC » – pour éviter, réduire, compenser –a été introduite dans le code de l’environnement et, en conséquence, dans le droit français, en 1976. Renforcée en 2016 par la loi pour la reconquête de la biodiversité, elle « vise une absence de perte nette de biodiversité dans la conception puis la réalisation des projets d’aménagement du territoire ».
Cette approche porte-t-elle ses fruits ? Ecologue au Muséum national d’histoire naturelle, cellule « recherche-expertise biodiversité et processus d’artificialisation », Brian Padilla s’intéresse aux conséquences de l’artificialisation des sols sur la biodiversité.
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Gazette des Communes
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